La promesse des 100 milliards de dollars d'aides annuelles pour les pays en développement les plus impactés par le réchauffement ne sera tenue au mieux qu'en 2023, au lieu de 2020. L'Afrique se sent flouée et son adhésion au processus de l'accord de Paris se fait moins franche.
Attention, dossier brûlant. Les pays pauvres, comme à chaque COP, vont sommer les plus riches de les aider à s'adapter au changement climatique à la hauteur de leurs responsabilités. Mais à Glasgow, cette fois, ils seront tout sauf des interlocuteurs accommodants. « Il y a un manque de confiance entre les pays du Nord et du Sud », euphémise Sébastien Treyer, le directeur général de l' Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI).
Cette méfiance s'est aggravée avec le Covid. Les pays africains en veulent beaucoup aux Etats européens de ne pas avoir tenu leurs promesses de partager les vaccins. La solidarité attendue n'a pas été au rendez-vous, elle qui se fait déjà attendre depuis si longtemps sur la question climatique. Car le compte n'y est toujours pas s'agissant des 100 milliards de dollars annuels annoncés pour 2020, à la COP de Copenhague, en 2009, afin de soutenir la lutte des pays en développement contre le changement climatique. Ahmed zaibi