Madame Leila Chikhaoui-Mahdaoui, Ministre de l’Environnement, a participé à l’ouverture de la Journée des Nations Unies organisée le 23 octobre 2021 par le Laboratoire de recherche en droit international et européen et relations Maghreb-Europe à la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis, en collaboration avec l'Association Tunisienne des Nations Unies (ATNU) et la Fondation Hanns Seidel, consacrée au « Droit international et gestion des déchets toxiques ou dangereux : standards internationaux et exigences sécuritaires », qui s’est tenue en présence de nombreux étudiants, chercheurs et représentants de la société civile.

Dans son allocution de bienvenue, Madame Neila Chaâbane, Doyenne de la faculté, a mis en valeur le partenariat fructueux de son institution et de ses laboratoires avec l'ATNU et la Fondation Hanns Seidel lors de la célébration de la Journée internationale des Nations Unies, placée cette année sous le thème « Reconstruire ensemble pour la Paix et la Prospérité ». Ces rencontres régulières permettent de promouvoir un débat scientifique autour de sujets d’actualité, comme c’est le cas cette année concernant la gestion des déchets toxiques ou dangereux.

Lors de son allocution d'ouverture, mme Leila Chikhaoui-Mahdaoui, Ministre de l’Environnement, a remercié les organisateurs pour le choix du thème de la Journée, qui constitue l’un de ses dossiers prioritaires depuis sa nomination à la tête du ministère. Elle a également souligné l’importance de la célébration de cette journée, dans le cadre de l’implication de la Tunisie en vue de concrétiser les objectifs de la Charte des Nations Unies et renforcer la cohérence entre les politiques nationales et internationales.

En outre, elle a passé en revue le cadre juridique international relatif au transfert des déchets dangereux, notamment la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination, adoptée en 1989, et la Convention de Bamako sur l’interdiction d’importer en Afrique les déchets dangereux et sur le contrôle des mouvements transfrontières et la gestion des déchets dangereux produits en Afrique (1991).

Elle a aussi rappelé le cadre réglementaire et institutionnel national relatif au traitement des déchets dangereux, ainsi que les insuffisances et les pistes d’amélioration à engager pour réduire les impacts de la dégradation de l’environnement dans différentes régions du pays.

 

Monsieur Moncef Baati, Président de l’Association Tunisienne des Nations Unies, tout en se félicitant de la coopération avec la Faculté, a incité à un meilleur alignement du pays sur les programmes et politiques des Nations Unies et à une valorisation des retours d'expériences internationales en termes de protection de l'environnement, de préservation de la biodiversité et d'adaptation aux changements climatiques.

Pour sa part, madame Uta Staschewski, déléguée régionale de la fondation Hanns Seidel, a rappelé l’importance de cette Journée et sa volonté de renforcer la coopération avec la Tunisie dans le cadre de la mise en œuvre des politiques et stratégies nationales, en appuyant l’implication et l’intégration des jeunes, de la femme, de la société civile et de la communauté scientifique concernant les politiques et programmes prioritaires de protection de l'environnement, de gestion des déchets dangereux et d’incitation aux énergies renouvelables...

Cette Journée a également été une occasion d’échanges et de débats autour de questions d’actualité portant sur le cadre international du transfert des déchets, l’étude du transfert illicite des déchets italiens vers la Tunisie, la protection des travailleurs contre les dangers des produits et déchets dangereux et les crimes internationaux en lien avec l’environnement.

Dans ce contexte, madame la ministre a présenté des clarifications sur la question des déchets italiens, en rappelant les résultats atteints concernant leur réexportation vers l’Italie dans les meilleurs délais, si possible avant la fin de l’année en cours. AHMED ZAIBI