Appelées à renoncer à leurs dividendes et à modérer les rémunérations en contrepartie du recours aux dispositifs d'aide de l'Etat, les entreprises du CAC 40 ont opté pour des stratégies variables. Les trois quarts ont annulé (35 %) ou diminué (40 %) les dividendes prévus en début d'année et 17 % les ont maintenus. Certaines ont décidé de les réduire alors même qu'elles n'avaient pas besoin du soutien de l'Etat
En contrepartie des généreux dispositifs de soutien annoncés fin mars, Bercy avait appelé les entreprises à la modération en matière de versement de dividendes. « Le capital disponible aujourd'hui doit aller dans l'entreprise, dans l'investissement, pour les salariés, pour la formation. Les actionnaires attendront le retour de meilleure fortune », déclarait alors le ministre Français de l'Economie Bruno Le Maire