Les grands fonds internationaux considèrent la péninsule comme une terre de prédilection grâce à ses retards à combler avec le plan de relance européen et ses nombreuses PME-PMI familiales en quête de ressources pour se développer. Le gouvernement est bienveillant mais vigilant.
L'Italie est le pays de l'année pour « The Economist ». L'hebdomadaire, jamais tendre avec la péninsule, estime qu'elle a été la nation qui s'est le plus améliorée en 2021. Un hommage au président du Conseil Mario Draghi qui a su dominer la classe politique italienne, gérer la crise sanitaire et lancer des réformes pour accompagner le rebond de la croissance. « Nous sommes la locomotive de l'Europe », ne cesse de s'émerveiller la presse transalpine devant la hausse spectaculaire de 6,2 % du PIB.
Le retour du « miracle économique » , le nom donné à ses « trente glorieuses », fait la une des journaux. Principale bénéficiaire du plan de relance européen, l'Italie est impatiente de sortir des « vingt piteuses », ces deux dernières décennies de stagnation économique. Les près de 200 milliards d'euros octroyés par Bruxelles peuvent paraître excessifs aux pays frugaux de l'UE, mais ils sont insuffisants pour un gouvernement italien qui promet de « redonner le goût de l'avenir ». ridha zaibi