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Le variant Omicron menace de relancer la guerre des changes

C'est en Asie et dans les pays émetteurs de devise refuge, comme la Suisse, que les banques centrales interviennent le plus pour freiner la hausse de leurs monnaies. Les craintes liées au nouveau variant Omicron pourraient relancer la « guerre des changes », la course aux dévaluations compétitives.
La « guerre des changes », la course aux dévaluations compétitives , est un conflit monétaire larvé qui empoisonne les relations entre les grands pays depuis plus de dix ans. Elle avait dégénéré en « guerre froide commerciale » sino américaine sous Trump et en montée du protectionnisme. Comme dans tous les conflits mondiaux, certains pays sont aux avant-postes. Les banques centrales émettrices des devises refuges (franc suisse, couronne danoise, shekel, yen) sont ainsi de nouveau en état d'alerte. Avec le risque du nouveau variant Omicron, les pressions à la hausse sur leurs monnaies ont commencé à se manifester.
Au début de la pandémie du Covid, le yen avait bondi de 6,5 % jusqu'à début mars 2020. L'autre grande monnaie refuge, le franc suisse, avait poursuivi sa hausse jusqu'à fin avril et il est aujourd'hui à un niveau plus élevé. Conséquence, la Banque nationale suisse (BNS) intervient de nouveau pour vendre des francs contre des euros. La devise européenne perd 3,6 % à 1,0430 franc suisse cette année. Elle s'approche même de la parité. L'euro n'a pas reculé sous ce niveau depuis le 15 janvier 2015 . La BNS avait alors abandonné la défense du cours plancher de 1,20 franc suisse par euro, et la devise européenne avait plongé jusqu'à 0.85 franc suisse.Ridha zaibi
 
 
 
 
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