L'allemand Volkswagen, l'américain Tesla, le français ACC, le chinois CATL, le suédois Northvolt… les projets d'usines géantes de batteries se multiplient en Europe. Une déferlante stimulée par une demande en forte hausse, mais qui soulève encore de nombreuses questions.
Le « power day » de Volkswagen était très attendu, les spécialistes n'ont pas été déçus. Détaillant mi-mars sa stratégie pour les batteries, Herbert Diess, le grand patron du géant de Wolfsburg, a annoncé vouloir disposer d'ici à 2030 non pas de deux, comme c'était le cas jusqu'à présent, mais de six usines géantes en Europe , capables de fabriquer ce composant crucial pour la voiture électrique. Soit, au total 240 gigawattheures de capacité, de quoi équiper au bas mot entre 3 et 4 millions de véhicules par an. Un véritable raz-de-marée.
Ces annonces viennent allonger la liste déjà imposante des projets de gigafactories en Europe. Certains, lancés ces dernières années, sont déjà bien connus : ceux du pionnier Northvolt , créé en Suède par deux anciens de Tesla, du chinois CATL en Allemagne, ou encore des coréens LG Chem, SK Innovation et Samsung SDI en Europe centrale.