Selon Santé publique France, la chaleur estivale réduit probablement le risque de transmission du Covid-19, mais modestement. Il faut adapter les plans canicule afin d'éviter de propager le virus
Décidément, tout incite à la prudence sur le front du Covid-19. Non seulement les indicateurs de positivité des tests remontent légèrement mais, en plus, Santé publique France estime que l'été ne devrait pas trop nuire au coronavirus.
Les recherches récentes, et les analogies avec les coronavirus SRAS ou MERS « suggèrent une possible atténuation de la transmission durant l'été dans l'hémisphère nord », relève l'agence, dans une synthèse rapide publiée ce jeudi. Néanmoins, « une telle atténuation serait probablement modeste ». Inutile donc de fonder des espoirs sur la saison chaude pour voir le virus reculer : mieux vaut tabler sur le masque , la distance physique, les gestes barrière.
Facteurs de confusion
En laboratoire, rappelle cette synthèse, les coronavirus n'aiment pas les fortes chaleurs. On sait également que le SRAS craint les rayonnements ultraviolets et périclite avec un taux d'humidité relative proche de 50 %. Mais le climat n'influe pas seulement sur la capacité de survie et de transmission du virus : il fragilise plus ou moins les « hôtes » humains. Quand il fait beau et chaud, les muqueuses respiratoires sont moins fragiles et l'immunité est plus forte. Et on passe plus de temps dehors plutôt que dans des espaces confinés propices à la contamination