Contexte géopolitique, exigences du CIO, contraintes logistiques : le Quai d'Orsay s'est préparé à gérer son plus grand événement depuis la COP21.
Eviter le couac à tout prix. Grand-messe du sport mondial, les JO de Paris donneront lieu à un ballet diplomatique où la moindre fausse note peut avoir des répercussions incertaines, dans un contexte particulièrement tendu. La trêve olympique n'a pas empêché les conflits de s'inviter aux Jeux. Aucune délégation russe ou biélorusse n'est admise, et seule une trentaine d'athlètes des deux pays concernés sont présents, sous bannière neutre. Ce qui a fourni l'occasion au Comité olympique palestinien de demander « l'exclusion immédiate » d'Israël, en raison du conflit à Gaza . Dans le même temps, le gouvernement français a réaffirmé que la délégation israélienne était « la bienvenue » à Paris.
Ces vives tensions nécessitent un dispositif sécuritaire exceptionnel. Plusieurs pays font l'objet d'un traitement particulier, indique-t-on de sources policières : Israël, mais aussi les Etats-Unis, l'Ukraine ou l'Iran . En parallèle, les services de l'Etat s'activent pour accueillir les dirigeants du monde entier. « En termes de mobilisation, c'est clairement le plus grand événement qu'on organise depuis la COP21 en 2015 », souligne Frédéric Billet, directeur du protocole d'Etat et des événements diplomatiques au ministère des Affaires étrangères.
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