Réunis mercredi en sommet, les hauts responsables de l'énergie dans le monde ont appelé à faire plus, et plus vite, pour casser la reprise des émissions après le choc de la pandémie.
La pandémie n'est pas encore maîtrisée, loin s'en faut, que les émissions de CO2, un temps freinées par les restrictions sanitaires, repartent déjà à la hausse dans l'énergie. Leur niveau de 2020 a déjà dépassé celui de 2019 et le pire est peut-être à venir. « Je ne serais pas surpris de voir un très fort rebond en 2021 »,a estimé Fatih Birol, le directeur exécutif de l' Agence Internationale de l'Energie à la veille du « Sommet Net Zéro », un sommet mondial qui a réuni mercredi les représentants de haut-niveau d'une quarantaine de pays.
Une sombre prévision liée au vent de reprise qui commence à souffler sur l'économie mondiale. Mais elle n'a rien d'inéluctable. Si les Etats mettent rapidement en oeuvre - sous dix ans - des mesures en faveur des énergies propres, la perspective d'un « avenir apocalytpique », tel que mentionné mercredi par Alok Sharma, le président du sommet sur le climat prévu en novembre (COP26), pourra être écartée.des énergies propres, la perspective d'un « avenir apocalytpique », tel que mentionné mercredi par Alok Sharma, le président du sommet sur le climat prévu en novembre (COP26), pourra être écartée.