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Covid : les avantages et les inconvénients des premiers vaccins

Alors que les premiers vaccins seront bientôt disponibles, leurs caractéristiques impacteront leurs performances et guideront à terme leur utilisation dans les différents types de populations. La Haute autorité de santé vient de publier un premier rapport sur les paramètres des premiers vaccins qui seront disponiblesSi les autorités de santé donnent leur feu vert, on devrait disposer, au coeur de l'hiver, de plusieurs vaccins pour lutter contre le Covid-19. Ces premiers vaccins développés par Pfizer-BioNtech, Moderna , AstraZeneca et J & J (probablement un peu plus tard) reposent sur deux technologies : vaccins à ARN pour les deux premiers, vaccins à adénovirus pour les deux suivants

« Dans un premier temps, on n'aura très certainement pas le luxe de choisir le vaccin utilisé, les besoins dépassant très largement l'offre, explique Elisabeth Bouvet, présidente du Comité technique des vaccinations de la Haute Autorité de Santé (HAS). On ne dispose pas non plus de toutes les informations nécessaires 

 

Pour autant, les données issues des tests précliniques et les essais chez l'homme ont commencé à donner une traduction concrète aux avantages et inconvénients théoriques des deux premiers types de vaccins. La HAS les a résumés dans un rapport rendu public mardi.Les vaccins ARN déclenchent une plus forte réponse immunitaire (plus de 90 %) que le vaccin d'AstraZeneca (62 %), possiblement parce qu'ils ont un effet « auto-adjuvant », c'est-à-dire une capacité de susciter une réponse plus complète. Pour autant, les vaccins à vecteur viraux - comme celui d'AstraZeneca-, ne nécessitent pas l'ajout d'adjuvant non plus, car ils déclenchent aussi une réponse immunitaire complète

On pouvait craindre pour les vaccins d'AstraZeneca et J & J une pré-immunisation contre les adénovirus auxquels la population est largement exposée (pathologies hivernales). Pour éviter cet écueil qui aurait nui à l'efficacité du vaccin, AstraZeneca a opté pour un adénovirus de singe et J & Jpour un adénovirus modifié

Questions autour des effets secondaires

Les vaccins à ARN ont aussi a priori moins d'effets secondaires car seul le fragment d'ARN codant la protéine Spike (cette protéine d'enveloppe du virus « vue » par le système immunitaire, NDLR) est injecté. Dans le cas, où le fragment d'ARN est porté par un adénovirus, d'autres protéines peuventprovoquer des effets indésirables

Si le vaccin d'AstraZeneca semble bien toléré lui aussi - à la réserve de rougeurs autour du site d'injection et de fièvre temporaire chez une partie des participants à l'essai-, on aimerait quand même savoir exactement de quoi ont souffert les participants dont la maladie avait entraîné la suspension des essais de Phase III

Pour rappel, les craintes que l'injection d'ARN viral fasse de nous des « OGM » sont en revanche complètement infondées puisque l'ARN n'entre pas dans le noyau de nos cellules où se situe notre génome, qui est, lui, sous forme d'ADN

 

 

 

 

 

 

 

 

قراءة 717 مرات آخر تعديل على الثلاثاء, 01 كانون1/ديسمبر 2020 18:05
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